Jack Straw met en garde contre une « trahison » de lUE à légard de la Turquie
Ou comment culpabiliser les européens...
Lors de la conférence annuelle du parti travailliste le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw a déclaré mercredi à Brighton (sud de l’Angleterre) que ce serait « une énorme trahison » si l’Europe tournait maintenant le dos à la Turquie. Le début des négociations d’adhésion la semaine prochaine est l’une des « plus hautes priorités » de la présidence britannique de l’Union européenne, a ajouté M. Straw.
« Ce serait maintenant une énorme trahison des espoirs et des attentes du peuple turc et du programme de réformes du Premier ministre (Recep Tayyip Erdogan) si à ce moment crucial, nous tournions le dos à la Turquie » a-t-il ajouté. « La décision sur la Turquie sera prise par les ministres des Affaires étrangères de l’UE lundi prochain, sous notre présidence (britannique)... Mais le test la semaine prochaine sera de l’Europe toute entière » a averti M. Straw. « Comme les Nations Unies, l’UE doit changer avec un monde qui change. La Turquie y perdrait en cas de non, mais l’Europe et ses peuples y perdront encore plus » a-t-il fait valoir.
Par ailleurs, devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg, le ministre britannique des Affaires européennes Douglas Alexander a assuré mercredi que Londres, qui occupe la présidence tournante de l’UE, travaillait « dur » pour finaliser le cadre de négociation avant l’ouverture prévue des pourparlers d’adhésion avec la Turquie lundi. Les négociations avec la Turquie « sont les plus rigoureuses » jamais imposées à un candidat, a continué M. Alexander, soulignant que ce processus prendrait « de nombreuses années ». « 35 chapitres doivent être ouverts et fermés (...) La Turquie qui rejoindra finalement l’UE sera franchement différente de la Turquie que nous voyons aujourd’hui, et l’Union européenne sera également différente » a tenté de rassurer le ministre britannique, estimant que le gouvernement turc était « engagé » dans le processus de réformes.
« Ce serait maintenant une énorme trahison des espoirs et des attentes du peuple turc et du programme de réformes du Premier ministre (Recep Tayyip Erdogan) si à ce moment crucial, nous tournions le dos à la Turquie » a-t-il ajouté. « La décision sur la Turquie sera prise par les ministres des Affaires étrangères de l’UE lundi prochain, sous notre présidence (britannique)... Mais le test la semaine prochaine sera de l’Europe toute entière » a averti M. Straw. « Comme les Nations Unies, l’UE doit changer avec un monde qui change. La Turquie y perdrait en cas de non, mais l’Europe et ses peuples y perdront encore plus » a-t-il fait valoir.
Par ailleurs, devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg, le ministre britannique des Affaires européennes Douglas Alexander a assuré mercredi que Londres, qui occupe la présidence tournante de l’UE, travaillait « dur » pour finaliser le cadre de négociation avant l’ouverture prévue des pourparlers d’adhésion avec la Turquie lundi. Les négociations avec la Turquie « sont les plus rigoureuses » jamais imposées à un candidat, a continué M. Alexander, soulignant que ce processus prendrait « de nombreuses années ». « 35 chapitres doivent être ouverts et fermés (...) La Turquie qui rejoindra finalement l’UE sera franchement différente de la Turquie que nous voyons aujourd’hui, et l’Union européenne sera également différente » a tenté de rassurer le ministre britannique, estimant que le gouvernement turc était « engagé » dans le processus de réformes.